En bonne forme à la retraite

En France, plus 10 millions de personnes ont 60 ans ou plus. Les séniors prennent de plus en plus conscience des bienfaits de l’activité physique adaptée sur leur capital Santé.  

 

Pratiquer une activité physique adaptée, modérée et régulière après 60 ans, c’est bon pour la santé et pour le moral !

 

  • La sollicitation cardio-vasculaire adaptée, améliore la dynamique cardiaque et limite l’essoufflement à l’effort.
  • L’activité physique adaptée,  réduit les risques de maladies cardio-vasculaires en favorisant une bonne circulation sanguine, une bonne vascularisation des muscles.
  • L’exercice physique adapté, entretient la solidité des os dont la trame osseuse a tendance à se raréfier avec l’âge (ostéoporose).
  • Les efforts contrôlés, maintiennent un bon potentiel musculaire et la mobilité des articulations.
  • La motricité générale, le sens de l’équilibre, les réflexes en bénéficient également et restent à un meilleur niveau.
  • L’exercice physique (et cérébral, les 2 sont importants) régulier permet de se protéger plus contre la maladie d’Alzheimer.
  • L’exercice physique augmente, dans l’organisme, la fabrication d’hormone de croissance qui régule l’utilisation de l’énergie et ralentit ainsi le vieillissement.
  • Enfin, psychologiquement, l’activité physique aide à maintenir une image positive de son corps et permet d’éviter l’isolement et la solitude ; c’est aussi le moyen d’entretenir des relations amicales, sans esprit de compétition, avec des gens du même âge ou des plus jeunes et, ainsi, de maintenir une bonne dynamique générale.

L’activité physique, à cet âge, présente-t-elle des risques ?

 

Oui, si elle n’est pas adaptée et modérée. Oui, si elle est faite dans un esprit de compétition ou de performance. Sauf exception, ce n’est plus ni souhaité, ni souhaitable.

Une pratique raisonnable, réfléchie, permet de réduire les risques au maximum : des tendinites ou des fractures en cas de chute ou de traumatisme (l’ostéoporose fragilise les os). L’appareil cardio-vasculaire n’a plus les mêmes facultés d’adaptation ; aussi, pour prévenir tout incident cardiaque, il faut éviter l’essoufflement ou les palpitations…

 

Quelles précautions à prendre ?

 

D’abord garder à l’esprit que l’on n’a plus 20 ans et, à partir de là, consulter un médecin, qui s’intéresse à l’activité physique si possible, pour vérifier qu’il n’existe pas de contre-indication médicale.

Choisir une activité physique adaptée à vos besoins et capacités.

Votre coach sportif vous aiguillera en toute sécurité, au vue des résultats de votre bilan forme personnalisé, vers une activité adaptée à base d’efforts prolongés mais d’intensité modérée, sans essoufflement, sans contact, sans à-coup brutal, sans changement de rythme.

Prendre le temps de préparer le corps à « l’effort » ; de manière générale, respecter les règles de l’hygiène de vie (tabac, alcool, sommeil, repas équilibrés, hydratation suffisante) ; savoir lever le pied ou s’arrêter en cas de signal anormal (être à l’écoute se son corps) : palpitations, essoufflement, douleur dans la poitrine, transpiration excessive, sensation de malaise à l’effort… ; choisir des chaussures adaptées à l’activité pratiquée (trop souvent oublié).

Quelles activités physiques choisir ?

Toutes les activités qui :

  • sollicitent en douceur l’appareil cardio-vasculaire
  • permettent de lutter contre l’ostéoporose et la fonte musculaire en générale et en particulier des membres inférieurs.

Ex : la marche, le vélo, la natation, la gym d’entretien adaptée, la gym douce, le pilates, le vélo d’appartement avec contrôle de la fréquence cardiaque par cardio-fréquencemètre… 

Il existe toutefois des contre-indications concernant l’arthrose des membres inférieurs (hanches, genoux ou chevilles).

L’activité physique permet-elle de vivre plus longtemps ?

A priori non. Par contre, il est prouvé que l’activité physique adaptée, modérée et régulière permet de mieux vieillir et de ralentir les processus de vieillissement. Comme le dit l’adage : « l’activité physique ne donne pas des années à la vie mais de la vie aux années ».