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Comment identifier et soulager son problème de dos ?

 

Le mal de dos recouvre des situations extrêmement différentes. Essayons de les décrire !

 

La sédentarité :

 

L’inactivité physique entraîne en général une augmentation de la masse grasse, en particulier au niveau du ventre, et une fonte musculaire. Ces 2 facteurs combinés provoquent bien souvent des douleurs plus ou moins graves à plus ou moins long terme.

 

Les contractures musculaires :

 

La plupart des douleurs dorsales sont liées à des faux mouvements ou à de gros efforts. Une ou des contractures musculaires peuvent s’installer et devenir douloureuses.

 

Les problèmes de disques vertébraux :

 

Les disques jouent le rôle d’amortisseur vis-à-vis des chocs et des contraintes de poids transmis par les vertèbres, et attachent les vertèbres entre elles par leur anneau fibreux. Deux types de lésions sont en rapport avec ces 2 fonctions : la hernie discale et la sciatique ou lombosciatique.

 

L’arthrose :

 

Couramment appelée rhumatisme, l’arthrose est une dégénérescence du cartilage qui recouvre les articulations et permet aux os de s’articuler en douceur les uns sur les autres et amortit les chocs. Le cartilage ne s’use pas vraiment, mais se dégrade, perd son élasticité, se fissure et s’effrite. L’espace articulaire se réduit alors et l’articulation n’amortit plus les chocs provoqués par les mouvements.

 

Les causes de l’arthrose sont multiples :

  • anomalie du cartilage.
  • maladie (comme la goutte) qui touche les tissus voisins (tendons…) et déstabilise l’articulation, ou qui détériore le cartilage.
  • malformation anatomique (genoux « en tonneau », ou en « X »…).
  •  traumatismes (fractures, entorses).
  •  profession obligeant à répéter certains gestes (en usine notamment).
  •  sports sollicitant fortement les articulations si pratiqués de manière intensive ou inadaptée (rugby, football, danse, haltérophilie…).
  •  surpoids ou obésité qui entraînent une pression excessive sur les articulations.
  •  terrain génétique, en particulier pour l’arthrose des doigts chez les femmes.

 

Comment gérer au mieux l’arthrose ?

  • le repos articulaire est le meilleur des traitements pour diminuer les douleurs en cas de poussée inflammatoire, ce qui ne veut pas dire rester au lit.
  • une activité physique adaptée, modérée et régulière entretient la tonicité des muscles et des ligaments et stabilise l’articulation malade. Elle favorise aussi la diffusion des apports nutritifs vers les cellules du cartilage et par conséquent son renouvellement. La natation, le vélo sur terrain plat, la marche, la gym d’entretien adaptée et ciblée, la gym douce, le pilates, le taï chi, le Qi gong sont excellents.
  • la kinésithérapie permet d’entretenir l’amplitude des mouvements, de prévenir ou de lutter contre les attitudes « vicieuses ». Un exemple : s’allonger avec un coussin glissé sous le genou qui fait mal calme la douleur, mais, à la longue, les ligaments et les muscles risquent de se rétracter et de fixer alors l’articulation dans une position semi-fléchie. La kinésithérapie renforce aussi les muscles alentour, dont l’affaiblissement fait que l’articulation est moins stable et encore plus vulnérable.
  • les cures thermales.
  • le port de chaussures à semelles épaisses et souples permet d’amortir en partie les chocs et de diminuer les douleurs.

 

L’arthrite :

 

Si l’arthrose est, schématiquement, une défaillance mécanique, l’arthrite est, elle, une inflammation de l’articulation.

 

Ostéoporose :

 

La diminution de la densité osseuse peut entraîner des tassements vertébraux douloureux qui provoquent une diminution de la taille. L'ostéoporose peut s'accélérer chez les personnes de faible poids et/ou les personnes n'ayant pas d'équilibre alimentaire (à noter l'importance de l'absorption de protéines animales dans la constitution de l'os, plus souvent occultée que celle du calcium).

 

Autres causes :

 

Les déformations du dos (scoliose, hyperlordose, hypercyphose) ou maladies osseuses, certaines pathologies (ulcère, atteinte du pancréas…), les problèmes dentaires (carries, plombages), le stress, une alimentation déséquilibrée et trop acide, une activité physique excessive, le non-respect de son potentiel physique, une hypertonicité des muscles de la chaîne musculaire postérieure, notamment les ischios jambiers, le pyramidal... peuvent aussi retentir sur la colonne vertébrale.

 

Les solutions :

 

Dans un premier temps, le repos (non prolongé) est préconisé avec ou sans médicament (paracétamol, relaxants musculaires…).

Les massages par un kinésithérapeute ou les manipulations par un ostéopathe ou chiropracteur peuvent également soulager la douleur.

 

Puis reprendre confiance en son dos en se reconditionnant à l’effort, par une activité physique adaptée, modérée (renforcement musculaire doux et ciblé, étirements de la chaîne musculaire postérieure, travail des muscles profonds avec le pilates, la gym douce…).

 

Que faire pour prévenir un problème de dos ?

  • vous tenir droit quand vous portez des objets et plier toujours les genoux lorsque vous soulevez une charge.
  • changer souvent de position lorsque vous effectuez un travail au bureau. Maintenir toujours la même position n’est pas bon pour le dos. Il est également conseillé de se lever régulièrement.
  • dormir sur un bon matelas et un bon sommier, privilégier un oreiller anatomique.
  • éviter de prendre du poids et surtout du ventre (un ventre prohéminant entraîne un déséquilibre musculaire et agit sur la courbure du rachis).
  • rééquilibrer son alimentation si nécessaire.
  • porter, de manière momentanée, une ceinture lombaire.
  • pratiquer les activités physiques adéquates qui vont améliorer vos points faibles et non les affaiblir.
  • porter des chaussures avec lesquelles vous êtes à l’aise. Les chaussures doivent bien maintenir les pieds. Si vous pratiquez des activités physiques, choisissez vos baskets avec les conseils d’un professionnel, éventuellement un podologue et  n’oubliez pas d’en changer tous les ans pour garder un amorti optimal.

 

Quelles baskets choisir ?

 

Tout dépend de votre type de pied. Examinez la semelle de vos chaussures :

Si l’usure de la semelle est uniforme, vous faites partie des 20 à 30 % d’individus qui possèdent un pied universel.

Si l’usure est à l’intérieur, vous êtes pronateurs comme 60 % de la population.

Si l’usure est à l’extérieur, vous êtes supinateurs comme 10 % de la population.

Vous pouvez éventuellement apporter vos chaussures lors de votre achat, il sera plus facile au professionnel de vous conseiller.

En théorie, prenez toujours une demi-pointure de plus. Essayer-les en fin de journée, quand les pieds sont légèrement gonflés. Prenez votre temps, essayer plusieurs modèles différents pour les comparer.

 

Le repos momentané et l’activité physique adaptée, modérée et régulière reste les meilleurs remèdes en cas de mal de dos.

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